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CRESCENDO - en attendant l'Autriche (Article de presse L'ALSACE)

Le 03 mai 2017

L'Ensemble Vocal CRESCENDO a eu l'honneur de paraître dans les colonnes de L'ALSACE pour son concert de PFAFFENHEIM.
Cet article est paru le 3 mai 2017
L’ensemble vocal Crescendo prépare un nouveau répertoire pour une prochaine sortie en Autriche où il représentera la France, et Guebwiller, lors d’une rencontre de chant choral. Le concert donné par l’ensemble vocal Crescendo à Pfaffenheim pouvait en quelque sorte, servir de dernière prestation avant le déplacement en Autriche. Même si le concert était, dans l’ensemble, de très bonne qualité, il reste quelques petits ajustements que Christiane Simon ne manquera pas de signaler à ses choristes lors des prochaines répétitions. Le programme du concert faisait la part belle à la musique, ou plutôt au chant, classique, et plus particulièrement à Mozart. En vue du voyage en Autriche ? Peut-être. Avec quelques morceaux qui figuraient depuis longtemps au répertoire de toute chorale se respectant : Vive tutte le vezzose , ou encore L’alphabet. Mais Christiane Simon s’est aussi intéressée aux Nocturnes de Mozart, les KV 346 (Luci care, luci belle ), 438 ( Se lontan, ben moi, tu sei ) et 439 ( Due pupille amabili ). Trois œuvres accompagnées par un trio à vent : Bérangère Bleicher à la clarinette, Laurent Droger au hautbois et Gérard Sur au basson ; le genre de formation que l’on n’entend pratiquement jamais, surtout avec un ensemble vocal amateur. Ce n’est certes pas tout à fait l’instrumentation prévue par Mozart, qui s’était limité à deux clarinettes et un cor de basset pour le KV 438, et à trois cors de basset pour les autres, le cor de basset étant une clarinette alto, donc plus grave que la clarinette soprano. Mais l’adaptation pour trio clarinette, hautbois et basson ne dénature en rien ces Nocturnes et ajoute de la couleur au chant. Il est bon de sortir un peu des sentiers battus et de faire découvrir d’autres œuvres intéressantes. Une partie du programme à souligner a été celle consacrée aux chants de la liturgie orthodoxe, qu’il s’agisse de Dimitri Bortniansky ou de Sergueï Rachmaninov. On pense souvent aux basses russes très profondes, mais Crescendo est bien fourni dans ces pupitres, et on aura pu qu’apprécier la maîtrise de tout l’ensemble dans les nuances piano et pianissimo. Cependant, Crescendo ne se limite pas à la musique classique. Et si on a encore écouté avec plaisir l’ Hymne à la nuit , de Jean-Philippe Rameau, le premier verset du Gloria d’Antonio Vivaldi ou encore Le cantique de Jean Racine , de Gabriel Fauré, on a ressenti le même plaisir avec des chansons d’aujourd’hui telles le célébrissime Hallelujah de Léonard Cohen, avec un accompagnement à la guitare de Julie Ledit. On a d’autant mieux apprécié tous ces airs que l’acoustique de l’église Saint-Martin de Pfaffenheim est excellente pour des ensembles vocaux.

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